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Poupée érotique : l’ex-avocat acquitté des accusations de pornographie juvénile

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Radio -canada

2020-06-11 10:15:00

L’ex-avocat de Québec qui a importé une poupée de petite taille comme jouet sexuel est acquitté des accusations liées à la pornographie juvénile qui pesaient contre lui...

Procès Antoine Gagnon. Photo : Radio-Canada
Procès Antoine Gagnon. Photo : Radio-Canada
Le juge Jean Asselin n’est pas convaincu qu’Antoine Gagnon voulait commander une poupée représentant une enfant.

La poursuite lui reprochait de s'être fait livrer la poupée, au printemps 2017, après avoir fait des recherches explicites sur Internet.

Les avocats de l’homme de 32 ans ont plaidé que rien ne démontrait qu’il avait voulu commander une poupée juvénile.

Perruque rose et lingerie transparente

La poupée de silicone, mesurant un mètre, était coiffée d’une perruque rose et vêtue de lingerie transparente.

L’Agence des services frontaliers avait ouvert le colis en provenance de la Chine avant d’alerter le Service de police de la Ville de Québec.

C’est un enquêteur, déguisé en livreur, qui a livré le colis à l’appartement de M. Gagnon.

Une perquisition menée dans les heures suivantes avait mené à l’arrestation de l’avocat et à la saisie de la poupée, qui était toujours dans sa boîte, scellée.

Illégale, mais...

Après avoir pu observer la poupée lors du procès, le juge Asselin en est venu à la conclusion qu’elle répond aux critères de la pornographie juvénile, et est donc illégale.

Par contre, il n’est pas convaincu que c’est bien ce que l’accusé voulait commander.

La couronne n'a peut-être pas réussi à faire condamner l'accusée, mais l'avocate de la poursuite est quand même satisfaite des conclusions du juge quant à la nature de la poupée.

« Effectivement, ça constitue un objet qui est illégal, au Canada, pour protéger les enfants d'un risque indu, par rapport à du matériel sexuellement explicite qui pourrait rendre les enfants vulnérables d'exploitation », a commenté Me Valérie Lahaie, représentante du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Le DPCP va prendre le temps d'analyser le jugement avant de décider si la cause sera portée en appel.

Pas de commentaire de l'accusé

Antoine Gagnon qui n'avait pas témoigné à son procès a préféré ne pas s'adresser aux journalistes à la sortie de la salle d'audience.

Il a promptement quitté le palais de justice, en compagnie de ses deux avocats qui se sont également abstenus de tout commentaire.

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1 commentaire

  1. Urbain
    Urbain
    il y a 3 ans
    s.o.s
    Ouf ça doit être humiliant

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