Le grand sondage sur la profession de notaire se termine lundi

L’Association professionnelle des notaires du Québec (APNQ) s’est donné pour mission de sonder l’opinion des notaires, « dans le cadre du grand chantier de la vision 5-10 ans du
notariat pour valoriser la profession et favoriser un avenir sain ».

Le sondage devait se clore aujourd’hui, mais l’APNQ l’a prolongé exceptionnellement jusqu’à lundi midi pour avoir le maximum de réponses des notaires. Jusqu’à maintenant, l’organisme en a un peu moins de 600, alors qu’il visait 1000 répondants.

Il faut dire que les enjeux que le sondage approche sont cruciaux pour la profession.

Avant même que la pandémie de la COVID-19 ne survienne, la profession de notaire subissait « l’effet de nombreuses et profondes transformations », souligne le directeur général de l’Association professionnelle des notaires du Québec (APNQ), Me François Bibeau.

Des transformations technologiques, bien sûr, et d’ailleurs accélérées par le confinement, mais aussi des transformations quant à la pratique même.

Des notaires croient dur comme fer à la signature d’actes notariés à distance, alors que d’autres estiment que la relation avec un client doit se vivre en personne.

Par ailleurs, le notariat change : la demande est grande pour les notaires en entreprise, en banque, auprès d’un ministère, ce qui ne se voyait pas ou très peu il y a 15 ans.

« Il y a également de nouveaux joueurs comme les assurances titres, et des plateformes de traitement de données dans le monde des opérations immobilières », ajoute Me Bibeau.

Tous ces profonds changements soulèvent bien des questions, dont celle-ci : que sera la profession de notaire dans un horizon de cinq à 10 ans, et quelles recommandations l’APNQ peut-elle faire pour que cet horizon représente bien les notaires du Québec?

Le sondage, d’une durée d’une douzaine de minutes, vise à répondre à ces questions. Vous pouvez le remplir ici, et ce jusqu’à lundi le 14 septembre à midi.