Une ex ministre poursuit Harper et un...cabinet d'avocats!

Agence Qmi
2011-12-23 07:56:00
Dans sa déclaration de 32 pages, l'ancienne députée de Simcoe-Grey, en Ontario, soutient que ses collègues ne l'invitaient plus dans les réunions et que leur attitude a changé à partir de septembre 2009, lorsque les médias ont commencé à rapporter des informations sur son mari Rahim Jaffer.
Le premier ministre Stephen Harper a écarté l'épouse de M. Jaffer du conseil des ministres et du caucus conservateur à la suite de révélations selon lesquelles elle avait appuyé les activités de démarchage (lobbying) de son mari.
Son mari, lui-même un ancien député conservateur, était soupçonné de s'être prêté à des activités de lobbying illégales, mais également de possession de cocaïne et d'alcool au volant.
Finalement, la Couronne a retiré les accusations et l'ancien député a plaidé coupable de conduite imprudente. Sa femme a également été innocentée à la suite d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada, sans toutefois pouvoir réintégrer le Parti conservateur.

Elle allègue que ce dernier a parlé à Arthur Hamilton d'allégations de «fraude, extorsion, obtention d'avantages sous de faux prétextes et implication dans la prostitution».
Selon Mme Guergis, cette conversation a fait boule de neige et s'est transformée en une conspiration contre elle.
L'enquêteur aurait allégué également qu'elle avait consommé de la cocaïne et qu'il y avait une vidéo la montrant reniflée de la cocaïne sur les seins d'une prostituée.
En décembre 2009 ou au début 2010, Mme Pellerin aurait, selon elle, dit à Guy Giorno qu'elle avait entendu Lisa Raitt dire qu'elle consommait des drogues, notamment dans les toilettes d'un restaurant d'Ottawa.
Selon l'ex-députée, M. Harper a «fait pression» pour qu'elle démissionne et a ensuite publié une déclaration «de mauvaise foi» et dans une volonté de la «discréditer».
Elle a également déclaré que la décision des conservateurs de ne pas la choisir comme candidate aux dernières élections a été prise «illégalement» et que la conspiration a fait un tort irréparable à sa réputation, sa carrière en politique, sa capacité à gagner un revenu, sa santé et son bien-être personnel.
Le chef de cabinet du premier ministre Harper a rejeté en bloc les allégations de M. Guergis. «La réclamation est un mélange incohérent de fantaisie, de fiction et de création, a déclaré M. Giorno. Je suis embarrassé pour son avocat et désolé qu'Helena reste déconnectée de la réalité.»