Le double choc d’une maladie grave


Tout va bien, puis du jour au lendemain, rien ne va plus. ACV, paralysie, pontage cardiaque, Alzheimer, défaillance d’un organe ; et bien sûr, ce cancer qui touche à lui seul 45% des Canadiens, dont 1/3 sont malades avant l’âge de 60 ans. Quand le verdict d’une maladie grave et handicapante tombe, c’est un sacré choc.
Un choc encore plus important quand on est travailleur autonome, un statut que partagent beaucoup d’avocats et de juristes.
« En plus des émotions tout à fait naturelles que l’on peut ressentir dans de telles situations, comme de la peur, de la tristesse ou de l’incertitude, un autre drame se joue, explique Jean-Gaston Baudard, vice-président Québec et conseiller de la Financière des avocates et des avocats. Parce que la maladie grave ne s’abat pas seulement sur notre personne. Elle a aussi des répercussions financières sur nos proches, nos enfants et notre pratique. »
Alors, évidemment, on peut penser que ce genre de problèmes n’arrivera qu’aux autres. Ou bien, on peut éviter ce second choc majeur en faisant les bons choix.
Le parachute financier idéal
Accuser le coup quand on est malade, d’accord. Mais autant atterrir en douceur et se savoir soutenu au cours de cette passe difficile.
« C’est pour cela que l’on a des assurances invalidité », diront certains. Et ils auront raison en un certain sens, puisque ces produits servent à remplacer le salaire mensuel si on n’est plus en mesure de travailler.
Mais qu’en est-il si on ne cesse pas totalement de travailler, si la maladie s’éternise, ou encore si les traitements nécessaires sont coûteux ? Aussi utile soit-il, le montant d’un salaire couvert par l’assurance invalidité ne couvre généralement pas tout ce qu’on a à débourser lorsqu’on souffre d’une maladie grave. Médicaments onéreux, matériel médical, rééducation, modifications de sa résidence, besoins d’assistance… On ne s’imagine pas les montants à investir lors de ces coups durs.
« Voilà pourquoi l’assurance maladies graves est un produit que je recommande à toutes les personnes actives, indique M. Baudard. Elle complète bien l’assurance invalidité, parce que dès qu’un diagnostic est posé, elle peut changer la donne avec un versement conséquent que l’on peut utiliser à sa guise. »
Effectivement, l’assurance maladies graves est conçue sous forme du versement, dans les 30 jours, d’une somme non imposable allant de 25 000 à 1 000 000 de dollars dès l’annonce d’un diagnostic de 25 affections majeures.
L’argent reçu peut ensuite être investi dans des factures courantes, des équipements, des marges de crédit, de l’aide à domicile ou des traitements à l’étranger ; bref, tout ce qui est nécessaire. Et il est même possible de la recevoir tout en continuant à travailler.
Il faut également savoir que cette protection supplémentaire, sous forme d’un avenant facultatif à l’assurance vie temporaire, est très abordable grâce au statut d’OSBL de la Financière des avocates et avocats.
Par exemple, une avocate de 30 ans ayant souscrit une assurance vie temporaire de 1 000 000 dollars, assortie d’une assurance maladies graves de 100 000 $, pourrait n’avoir à payer que 1,36 $ par jour pour être couverte. « Un petit prix pour avoir une grande tranquillité d’esprit », conclut Jean-Gaston Baudard.