Nouvelles

Goldwater en baisse

Main image

Amélia Salehabadi

2011-03-29 14:15:00

Cette semaine, la chroniqueuse Amélia Salehabadi met sa collègue Anne-France Goldwater en baisse. Elle nous explique pourquoi...
En Hausse

Monsieur le Comte

Lors d'une soirée mondaine entre avocats à Montréal j'ai rencontré Monsieur le Comte Amaury de La Laurencie, spécialiste en recrutement juridique outre-Atlantique et président de La Laurencie conseil.

Arrivé le matin même de Paris, quelle ne fut pas sa surprise lorsque, se présentant à moi, par son prénom uniquement, je complétai tout simplement par le reste avec un très classe « de la machin chose, n'est-ce pas? »

Comment, vous me connaissez?

Mais je connais tout le monde, mon cher Monsieur, n'ai-je pu m'empêcher de rétorquer.

Mais que vous amène-t-il à Montréal, Monsieur le comte?

Ah, les bonnes affaires! Mais plus sérieusement, je pense que les relations d'affaires franco-canadiennes se développent à un rythme très intéressant et qu'un « marieur » connaissant bien la population juridique en France, au Luxembourg et en Suisse tel que votre serviteur peut favoriser et accélérer l'implantation de cabinets d'avocats canadiens dans ces pays francophones. Il en va de même pour faciliter la venue de profils canadiens compétents désirant intégrer des cabinets d'avocats français en continuant à développer une clientèle locale porteuse ou des candidats canadiens souhaitant rejoindre des entreprises françaises en apportant un savoir-faire complémentaire.

C'est vrai qu'avec son carnet d'adresses très distinguées et ses 11 années d'expérience professionnelle dans le recrutement juridique et sa double formation Business School et Master of law - ses moult langues et son dynamisme de jeune quadra, l'avenir lui appartient.

Alors, à tous ceux qui se cherchent un point d'ancrage très distingué sur le vieux continent, l'avis est lancé.


En Baisse

Me Anne-France Goldwater

Même les médias qui n'ont des yeux que pour elle commencent à froncer quelque peu les sourcils face à ses commentaires de plus en plus provocants et à ses termes de plus en plus crus.

Tenez, même Dany Turcotte de Tout le monde en parle, a commencé le ballet dimanche dernier avec un « vous avez une drôle de conception des hommes, vous là ».

C'est qu'elle en met, Me Goldwater. Ce n'est pas parce qu'elle est invitée à des émissions culturelles style, le combat des livres de madame Charette, sur la première chaîne de Radio-Canada, qu’elle fait preuve d'élégance, que ce soit au niveau de la forme ou du fond de ses propos.

Oui, je sais, elle n'est pas une francophone. Mais depuis quand l'élégance rime-t-elle avec l'aisance linguistique? Elle est trop intelligente pour nous servir cette sauce-là. Certaines mauvaises langues pourraient même dire trop démagogue.

C'est surtout ce dernier point qui lui vaut ma baisse. S'il y a bien un domaine du droit, ou il faut s'abstenir fondamentalement de se faire de la publicité sur le dos des clients, c'est bien le droit familial. Ne serait-ce bêtement que pour préserver l'avenir des enfants.

Qui mérite une petite sanction aujourd'hui?
Qui mérite une petite sanction aujourd'hui?
Oui, rendons à César ce qui lui revient. Me Goldwater fait preuve d'une grande créativité juridique. Tout le monde le reconnaît. Mais, ce n'est après tout que notre métier, car sans la créativité nul besoin d'avocats. Les ordinateurs feraient alors bien mieux notre travail, alors.

Me Goldwater a une certaine notoriété en ce moment dans le public, car elle a le don (je suis sympa là) de choisir des cas bien médiatiques et de les médiatiser encore davantage. Mais à quel prix? Les enfants de Lola vont y laisser une bonne partie sinon la majorité de leur enfance dans ce cirque navrant.

De moins bons avocats de la famille, il y en a. De meilleurs également. Justement, j'ai sondé quelques avocats: à qui confierez-vous votre divorce? Les mêmes noms reviennent.

Notamment, Me Patricia Fourcand de chez Miller Thompson, Me Charles Stottland de chez Lavery ou Me Inès Leroy. Ces avocats ne cherchent pas à plaider absolument leur cause en Cour d'appel, voire en Cour suprême. Mais de régler un divorce ou une séparation en causant le moins de dommages collatéraux possible. Me Fourcand m'a confié que sa stratégie n'est pas de détruire la partie adverse ou avoir un maximum de sous pour sa cliente ou son client. Mais de faire en sorte qu'elle ou il soit épanouie en priorisant le bien-être des enfants. Et médiatiser une telle cause n'est certes pas dans l'intérêt des enfants.

Ma petite suggestion à Me Goldwater? Si son objectif c'est vraiment le droit des femmes, le meilleur procédé ne serait-il pas alors de porter tout cela dans l'arène politique? En tout cas, elle serait une excellente politicienne...là, il n'y a pas de doute!
24713
Publier un nouveau commentaire
Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires