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Me Goldwater poursuit le producteur de L'Arbitre

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Agence Qmi

2016-01-14 13:15:00

Le torchon brûle entre Me Anne-France Goldwater et le studio qui produit son émission L’Arbitre, à qui elle réclame 140 000 $ pour des rediffusions non autorisées…
Me Goldwater poursuit le producteur de L'Arbitre
Me Goldwater poursuit le producteur de L'Arbitre
Le contrat liant Télé Publique Studio et la colorée avocate est clair selon cette dernière: pour chaque rediffusion, Me Goldwater doit être informée et payée 1000 $. Or, le studio n’aurait pas respecté l’entente, affirme «l’arbitre» dans une poursuite civile déposée avant Noël, mais rendue publique seulement après les fêtes, au palais de justice de Montréal.

«(Me Goldwater) a invité le producteur pour une rencontre en personne afin de discuter du sujet à l’amiable, mais il n’a pas répondu», déplore l’avocate, connue entre autres pour s’être battue dans l’affaire Éric contre Lola, concernant le partage des biens lors d’une séparation de conjoints de fait.

Risque de préjudice

Dans sa requête, Me Goldwater s’inquiète également des «risques de causer un préjudice sérieux aux participants de la série» en multipliant les rediffusions. «Il me semble que le monde peut vouloir retourner à l’anonymat après avoir participé à l’émission», a-t-elle expliqué au Journal cette semaine.

Quoi qu’il en soit, elle estime qu’à ce jour, il y a eu 140 rediffusions sans autorisations, d’où le montant réclamé de 140 000 $.

Le PDG du studio qui produit L’Arbitre affirme qu’il s’agit d’une «mésentente d’interprétation» du contrat. «Notre souhait, c’est de régler ça à court terme», a ajouté Bruno Dubé.

Depuis, le studio a communiqué avec Me Goldwater. Et de nouvelles émissions sont prévues pour être diffusées à partir du 18 janvier prochain.

Notons que la chaîne de télévision V, qui diffuse cette émission qui attire autour de 545 000 téléspectateurs par épisode, n’est aucunement visée par la poursuite civile.

«Le diffuseur a accepté à l’amiable de suspendre toute rediffusion future que la plaignante n’a pas consentie», indique le document de cour.

Et si Me Goldwater s’inquiétait d’un blitz de reprises non autorisées pendant le temps des fêtes, il n’y en a pas eu, a expliqué une porte-parole de la chaîne de télévision.

À moins qu’une entente à l’amiable ne survienne, la poursuite sera présentée à un juge le mois prochain.
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6 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 9 ans
    Me Sceptique
    Me Goldwater dit que le contrat n’a pas été respecté et invoque le préjudice potentiellement causé aux participants résultant de rediffusions répétées. Fort bien, mais alors le recours est l’injonction. Elle a plutôt opté pour se faire payer 140,000$ pour les rediffusions. Elle veut protéger les participants ou s’enrichir ?

    • Me
      Bon point mais
      Vous amenez un bon point sauf que...

      «Le diffuseur a accepté à l’amiable de suspendre toute rediffusion future que la plaignante n’a pas consentie», indique le document de cour."

      Parfois, l'on peut faire d'une pierre deux coups. Ce qui semble avoir été le cas pour Me Goldwater, n'est-ce pas?

    • Avocat
      Avocat
      il y a 9 ans
      Avocat
      Me Goldwater fait ce que tout avocat d'expérience fait, c'est à dire pondre des allégations qui sont peut-être vraies mais totalement dépourvues de pertinence à sa cause d'action.

      On parle d'un recours purement contractuel à l'intérieur duquel les versements sont prévus et non-effectués. Rien de plus simple. Le préjudice des tiers est du niaisage et une mauvaise habitude très fréquente chez les avocats d'expérience.

    • Avocat
      Avocat
      il y a 9 ans
      Avocat
      Comment ça une pierre deux coups? En plaidant pour autrui alors que l'intérêt pour ester en justice n'y es pas? De toutes façons elle ne réclame aucun préjudice à ce chef, donc l'allégation est BS.

  2. Rick
    Bullshit
    Si me Goldwater se souciait de la réputation des participants à l'émission, elle commencerait par ne pas les ridiculiser en ondes et aussi en rendant des décisions basées sur les faits et non pas sa perception de la tête du client...

    Je me rappelle très bien d'un dossier où elle a fini par dire que le demandeur était un BS qui parasitait la société et qu''il ne devrait pas faire perdre le temps de tout le monde en poursuivant son voisin.

  3. Pigeon dissident
    Pigeon dissident
    il y a 9 ans
    B.S.
    Je ne peux pas croire qu'il y a des avocats qui perdent leur temps à écouter des niaiseries du genre au point de se rappeler de certains épisodes.

    Ce n'est pas du droit ,c'est du spectacle,pas besoin d'en faire une analyse .

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