Un pionnier de la comptabilité

Daphnée Hacker-B.
2013-01-10 08:30:00

« À l’époque de mon stage, ce n’était pas très bien vu de commencer dans un cabinet comptable, mais je ne regrette aucunement ce choix ! » lance Me Bélanger.
Il est souvent mieux vu, pour les jeunes avocats, d’acquérir une expérience de travail diversifiée plutôt que spécialisée, soutient-il.
Mais pour un jeune homme qui savait depuis longtemps que la fiscalité internationale était son domaine de prédilection, le choix d’un stage dans un milieu particulier a plutôt été payant.
Seize ans plus tard, il est maintenant associé dans le 7ème plus grand cabinet comptable du pays.
« Mon intérêt pour l’international m’a poussé à me spécialiser rapidement dans ce type de fiscalité », ajoute celui qui a effectué une maîtrise en droit international et européen à l’Université de Toulouse 1 Capitole avant d’effectuer une maîtrise en fiscalité à Sherbrooke.
Avoir la mentalité comptable
Il y a de plus en plus d’avocats qui travaillent pour ce type d’entreprise, souligne-t-il.
« Après toutes ces années à l’intérieur d’entreprises comptables, je ne me suis jamais senti comme un imposteur. Ma compréhension des lois fiscales canadiennes et surtout américaines, qui sont complexes et changent constamment, est une expertise qui sert tous les jours. »
Le monde comptable a aussi une caractéristique que Me Bélanger apprécie particulièrement : la relation privilégiée avec les clients.
« Contrairement à beaucoup de cabinets d’avocats, j’ai l’opportunité de pouvoir offrir un réel accompagnement tout au long de l’année à mes clients, qui sont en majorité des propriétaires de moyennes et grandes entreprises », explique l’avocat de 42 ans.
En plus de son travail, Me Bélanger a partagé des charges de cours aux HEC et à l’Université de Sherbrooke dans le cadre des programmes de cycle supérieur en fiscalité.