Gowlings devient high-tech

Gowlings passe en mode haute technologie

Le cabinet prend la défense du Waterloo Tech Fund et presse le gouvernement fédéral de mettre rapidement en place son plan de capital de risque annoncé en janvier.

Le Waterloo Tech Fund est capitalisé à la hauteur de 60 millions de dollars et est dédié à l’investissement dans des entreprises innovantes de cette région qui a été le berceau de RIM et d’Open Text. C’est Patrick Robert de l’équipe de relations gouvernementales de la firme qui pilote ce dossier. Il à noter que Gowlings est également un partenaire stratégique du fonds qui a un accès privilégié à ses clients de haute technologie de la région de Waterloo.

Bagarre politique à l’agenda pour le spectre mobile

Pour la première fois en cinq ans Ottawa ouvre des enchères pour le spectre des services mobiles à large bande et les telcos fourbissent leurs armes.

BCE et Telus ont inscrit au cours de la semaine tous les membres de leur conseil d’administration respectifs au registre des lobbyistes du Canada. Et toutes les inscriptions identifient les enchères comme l’objet du lobbying. Industrie Canada compte encaisser au moins 897 millions de dollars de cette vente des ondes publiques.

Un canard ou un quai pour Montréal?

C’est un projet ambitieux et audacieux qui est malheureusement mal barré. Yitzhak Avraam et Julie Ringuette prévoient exploiter un taxi maritime entre la Rive-Sud et Montréal. La Transit d’eau de Montréal et tour inc. a toutefois besoin de modifier certains règlements municipaux pour la construction d’un duck (sic). Et la présentation de l’entreprise est à l’avenant avec la promesse d’`autobus imperméable `(resic) et en assurant que `nous connaissons les affaires du transport sur l’eau`.

Les spécialistes des affaires électroniques passent à la caisse

C’est une énorme victoire de lobbying signée National. En catimini Québec a reconduit le programme de crédit d'impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE).

Dans une excellente chronique (…) le journaliste Francis Vailles nous apprend que ce programme coûte annuellement 230 millions de dollars et qu’à elle seule CGI s’accapare 98,8 millions de dollars de ces crédits d’impôt. Or, ni CGI, ni IBM ne font partie du Regroupement ad hoc Entreprises engagées en développement des affaires électroniques (EEDAE) qui a négocié avec le ministère des Finances la poursuite du CDAE. Le regroupement est plutôt composé de sept PME spécialisées en services de TI qui ne se partagent que quelques dizaines de millions de dollars de crédits.

Droit-Inc. a par ailleurs appris que les mandarins des Finances n’étaient pas persuadés de la pertinence de poursuivre le CDAE et que c’est le ministre des Finances Nicolas Marceau qui a pris cette décision très politique.

Julie Snyder demande de l’aide

Julie Snyder a un gros projet dans le domaine touristique. Par l’intermédiaire de 7761031 Canada inc. la productrice demande une subvention au ministère du Tourisme pour une série d’émissions télévisées mettant en vedette diverses régions touristiques de la belle province.

Sur l'auteur
Depuis près de 30 ans, Gilles des Roberts alterne entre des postes stratégiques en affaires publiques et des périodes où il assouvit sa passion pour le journalisme. Au grand désespoir de son comptable et de son banquier, il se consacre maintenant au journalisme.