Me Denis Paradis a des ennuis avec la Commission de la construction du Québec
Me Denis Paradis a des ennuis avec la Commission de la construction du Québec
L’ancien bâtonnier du Québec (1992-1993) et député libéral Me Denis Paradis, pressenti pour être élu président de la Chambre des communes, a des ennuis avec la Commission de la construction du Québec (CCQ).

Son entreprise, Vin Inter inc., installée dans sa circonscription à Stanbridge-Est, près de Bedford en Montérégie, a embauché des ouvriers sans cartes de compétences nécessaires pour les travaux sur un chantier, indique le JDM.

Les inspecteurs ont constaté la situation avant l’élection du député de Brome-Missisquoi, lors du scrutin fédéral du 19 octobre, indique l’article. « À l’arrivée des inspecteurs, Me Paradis, qui pratique comme avocat conseil chez Dunton Rainville a fait preuve d’une grande arrogance », a assuré au JDM une source.

Représenté par Me Rainville

Quant à Vin Inter inc., elle refuse de reconnaître la juridiction de la Commission (CCQ), qui est chargé de l’application de la loi sur les relations de travail et la main-d’œuvre dans la construction.

Me Jean-Jacques Rainville, qui représente Me Paradis, a invoqué un article de la loi sur les relations de travail dans la construction, qui prévoit que les bâtiments agricoles sont exemptés de son application, faisant référence au Vignoble Saint-Armand inc. que possèdent Me Paradis et des associés à une quinzaine de kilomètres.

Toutefois, les permis obtenus par la firme concernent un immeuble commercial et résidentiel, et non un entrepôt. La propriété n’est donc pas en zone agricole.

Tous les travaux sont suspendus, le temps de faire la lumière sur la situation, a indiqué Me Rainville. Me Paradis n’a pas souhaité commenter.