Sana Musharraf, ancienne étudiante en droit de la London School of Economics (LSE).
Sana Musharraf, ancienne étudiante en droit de la London School of Economics (LSE).
Une ancienne étudiante en droit de la London School of Economics (LSE) a harcelé un avocat chevronné après que celui-ci ait refusé de se convertir à l’islam pour l’épouser, indique Legal Cheek.

L’affaire est présentement devant la cour de la couronne de Isleworth.

L’étudiante, Sana Musharraf a rencontré l’avocat Jason Whiston lors d’une conférence qu’il donnait à la Russel Group University.

Initialement de simples amis, l’homme de 55 ans avait invité l’étudiante de 33 ans à demeurer chez lui, à Londres, après que celle-ci ait éprouvé des ennuis dans sa résidence étudiante.

Un amour accaparant

Carole Fern, avocate de Blackfriars Chambers.
Carole Fern, avocate de Blackfriars Chambers.
Les deux individus développent donc une relation amoureuse, qui se termine après deux ans, alors que Winston refuse de se convertir à l’islam.

« Mme Musharraf a dit qu'elle ne pouvait pas épouser quelqu'un qui n'était pas musulman. Il y a réfléchi, mais a déterminé qu’il ne pouvait pas se convertir à une autre religion », explique Carole Fern, avocate de Blackfriars Chambers.

Whiston, spécialiste en droit fiscal, a par la suite noué une relation amoureuse avec Tamara Mohammed, une médecin avec laquelle il s’est finalement marié.

Mais son ex-copine n’avait pas dit son dernier mot.

Entre juin 2017 et février 2018, l’ex-étudiante en droit lui aurait envoyé un nombre excessif de messages, improvisé des visites à son bureau et à son domicile, en plus de contacter sa famille, ses amis, ses collègues et même l'Autorité de réglementation des avocats.

Musharraf, accusée de harcèlement en février dernier, assurait que Whiston l’avait violé, menaçant de se suicider.

Les autorités n’ont finalement pas mené d’enquête sur Whiston, statuant que son ex-copine avait « une propension à la malhonnêteté ».

L’ex-étudiante avoue avoir commis tous ces actes, mais estime qu’ils ne sont pas répréhensibles.

Au moment d’écrire ces lignes, le procès pour cette affaire n’est toujours pas terminé.