Source: Shutterstock
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Selon une étude de Thomson Reuters, les avocats canadiens sont plus optimistes face à l'intelligence artificielle (IA) que leurs homologues des États-Unis et du Royaume-Uni, rapporte le Canadian Lawyer.

Pour ce rapport, Thomson Reuters a interrogé 443 personnes issues de cabinets juridiques de taille moyenne ou grande entre le 21 et le 31 mars de cette année.

Environ 89 % des personnes interrogées étaient des avocats, les 11 % restants étant des parajuristes, des bibliothécaires juridiques, des cadres et des responsables informatiques.

Parmi les répondants, les avocats canadiens sont les plus sensibilisés à l’IA parmi les trois pays étudiés. 97 % d’entre eux affirment connaître l’IA générative et ChatGPT comparativement à 86 % chez les répondants britanniques.

Au Royaume-Uni et au Canada, 9 % des cabinets d'avocats ont déclaré qu'ils utilisaient déjà l'IA générative ou qu'ils prévoyaient de l'utiliser contre 3 % des cabinets américains.

Par ailleurs, 64 % des cabinets d'avocats américains interrogés ont déclaré qu'ils n'ont aucun projet d'utilisation de l'IA générative dans les opérations du cabinet, contre 59 % des cabinets britanniques et 48 % des cabinets canadiens.

Le rapport démontre également que les Canadiens ont une vision plus positive de l'application de la technologie. 62 % d'entre eux ont déclaré qu'ils pensaient qu'elle devrait être appliquée au travail juridique. C'est 10 % de plus que la moyenne de toutes les personnes interrogées.

Malgré tout, environ 15 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise avait mis en garde les employés contre l'utilisation non autorisée de l'IA générative au travail.

Seulement 3 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles utilisaient déjà l'IA générative ou ChatGPT pour les opérations des cabinets d'avocats et 2 % supplémentaires ont déclaré qu'elles planifiaient activement leur utilisation.