Les avocats de Facebook cherchent le rejet d'une poursuite

La Presse Canadienne
2012-03-27 07:00:00

Dans le texte de sa poursuite datant de 2010, M. Ceglia avance qu'une entente conclue en 2003 avec le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, lui donnait droit à 50% du réseau social, lancé l'année suivante.
Le contrat montre que lorsqu'il a embauché M. Zuckerberg, alors étudiant de première année à Harvard, afin de l'aider à mettre au point une base de données; il lui a aussi donné 1000 $ US afin de l'aider à lancer Facebook, en échange de la moitié de la propriété de l'entreprise si celle-ci connaissait du succès, a indiqué M. Ceglia.
Mark Zuckerberg s'est défendu en disant qu'il n'avait pas encore conçu Facebook à l'époque.
Les avocats de M. Zuckerberg accusent M. Ceglia d'avoir modifié le contrat d'embauche de leur client en y ajoutant des références à Facebook, et aussi d'avoir créé de toute pièce des courriels qui auraient été échangés entre les deux hommes, afin d'appuyer sa réclamation.
Un premier appel public à l'épargne pourrait bientôt porter la valeur de Facebook jusqu'à 100 milliards $ US. De quoi susciter l'appétit d'anciennes relations d'affaires du fondateur de Facebook...