Le témoignage de Michel Lalonde se poursuit aujourd'hui

Agence Qmi
2013-01-28 07:00:00
Jeudi, il a décrit ce système qui aurait eu cours au sein des firmes de génie-conseil, laissant entendre que les joueurs externes n'arrivaient tout simplement pas à obtenir des contrats à la Ville de Montréal.
M. Lalonde a montré du doigt plusieurs firmes, dont SNC-Lavalin, Dessau, CIMA, Genivar et évidemment, Génius, qu'il représentait lui-même.

Le stratagème entourant Contrecoeur
Par ailleurs, mercredi, la sergente de la Sûreté du Québec Isabelle Toupin, qui a dirigé l'enquête de l'escouade Marteau dans l'affaire du Faubourg Contrecoeur, a dit que plusieurs éléments de preuve permettaient aux autorités d’affirmer qu’un stratagème impliquant plusieurs personnes avait permis au groupe Catania d’obtenir le contrat de ce projet.
L'entreprise de Catania aurait notamment eu accès à des informations privilégiées, comme l'évaluation des coûts de décontamination des terrains du Faubourg Contrecoeur, avant même de soumissionner.
Le retour de Dumont
En début de semaine, l’ancien organisateur politique Martin Dumont a été malmené par le procureur en chef adjoint de la commission, Denis Gallant, et quelques jours plus tard, par l’avocat d’Union Montréal, Me Michel Dorval.
De son propre chef, M. Dumont a admis que dans certaines de ces affirmations faites devant la commission en 2012 – ses dires avaient été dévastateurs pour Union Montréal et l’ancien maire Gérald Tremblay — il avait «malencontreusement mélangé les histoires». Me Gallant a carrément suggéré à Martin Dumont qu’il avait menti.
Les interventions de l’avocate de M.Dumont, Me Suzanne Gagné, qui a réitéré à plusieurs reprises que les droits fondamentaux de son client n’avaient pas été respectés, n’ont pas manqué de provoquer de vifs débats devant la juge Charbonneau.