Bernard Trépanier est attendu devant la commission

Agence Qmi
2013-03-18 07:00:00

Un vice-président chez SNC-Lavalin, Yves Cadotte, avait expliqué jeudi le stratagème utilisé par la firme de génie-conseil pour financer les partis politiques provinciaux. Plus d'un million de dollars auraient été versés sur une période de 12 ans par les employés de SNC-Lavalin au Parti québécois et au Parti libéral du Québec. Et la compagnie remboursait, selon lui, ces généreux donateurs à l'aide de primes.
Selon M. Cadotte, SNC-Lavalin avait également payé une fausse facture de 75 000 $ afin d'accommoder Union Montréal, le parti de l'ancien maire de Gérald Tremblay à la demande de Bernard Trépanier.
Selon plusieurs témoins, ce dernier était surnommé dans le milieu «Monsieur 3 %» surnommé parce qu’il aurait perçu de la part d’entrepreneurs une ristourne de 3 % de la valeur des contrats obtenus. Les fonds ainsi amassés auraient été versés dans les caisses d’Union Montréal, le parti de l’ex-maire Tremblay.
L’avocat de M. Trépanier a confirmé que son client, 74 ans, viendrait répondre aux questions de la Commission Charbonneau.
Avant cela, Yves Cadotte devrait terminer son témoignage ce lundi.
Par ailleurs, la présidente de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction, France Charbonneau, pourrait savoir à l’issue du la réunion hebdomadaire des ministres péquistes, cette semaine, si son mandat sera prolongé.
La commissaire a fait parvenir une demande de prolongation de 18 mois au gouvernement Marois, en début de semaine dernière, ce qui reporterait la publication de son rapport au printemps 2015.
Libéraux, caquistes et solidaires sont en faveur du prolongement du mandat de la commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction.