Équité et diversité : le plan du Barreau du Québec
Jessica Chaput-turcotte
2023-08-01 13:15:00
Le Plan de 2023 contient vingt et une actions pour lesquelles des indicateurs et des échéanciers ont été définis.
Tous les processus du Barreau sont concernés, « que l’on parle de la gouvernance, du processus d’accès à la profession, des ressources humaines, des communications, du processus de contrôle de la profession ou de toute notre prestation de services aux membres et au public », souligne Fanie Pelletier, conseillère à l’équité au Barreau du Québec.
Parmi les premières mesures de ce plan 2023 figure l’intégration de la mesure de la diversité ethnoculturelle dans le processus du Service des ressources humaines du Barreau du Québec.
L’intégration d’une analyse d’impact en matière d’équité dans les processus de gouvernance du Barreau est aussi prévue en vue de renforcer le processus d’analyse d’impact au Conseil d’administration.
« Nous avons déjà plusieurs outils à la disposition des membres, mais il reste à en faire la promotion pour une meilleure utilisation et éventuellement une évaluation juste des ressources et des programmes pour ajuster le tir », note Fanie Pelletier.
Anonyme
il y a un anLe plan en question prévoit la mesure suivante:
"4. Assurer une offre de formation en matière d’équité, de diversité et d’inclusion aux employés, aux étudiants de l’École du Barreau et aux membres de l’Ordre"
J'ai suivi une telle formation dans le cadre d'un cours universitaire. Le racisme et la théorie du genre étaient évidemment parmi les sujets abordés. J'espère vraiment que le Barreau n'ira pas dans la même direction que ce qui est "enseigné" à l'université.
Je suis d'avis que ce contenu alimente la division plutôt que de la prévenir. De plus, ces formations encouragent la culture de l'annulation en empêchant agressivement tout point de vue différent, en répliquant "It's not up for debate" à tout bout de champ et en ridiculisant ceux qui osent intervenir.
Le débat est à la base de la profession d'avocat et devrait le demeurer. Et oui, même pour des sujets aussi délicats que le racisme ou la théorie du genre. Permettre, voire encourager le contraire, est dangereux pour la liberté d'expression et l'indépendance professionnelle des avocats.
On constate que certains termes provenant de ces idéologies sont déjà dans nos textes législatifs (par exemple, a. 320.101 C. cr.).
Sera-t-il bientôt interdit d'en questionner le sens dans une salle de cour? (je porte à votre attention que le C. cr. ne les définit pas)
Sous peine de se voir imposer des formations sur le sujet?
C'est une pente très glissante.
Anonyme
il y a un anC'est déjà fait.
Durant la dernière période de référence, le Barreau offrait une formation en droit de la famille dont un volet était dispensée par Fabrice Vil. Allez-la voir. C'est un "eye opener", comme disent les anglais.
Si le Barreau adapte ses processus d'embauche pour y intégrer les principes EDI, on va y retrouver un environnement de travail qui ressemble à ce qu'on voit à Revenu Québec (et ceci n'est pas un compliment).
Mk
il y a un anLaissez ces niaiseries woke a l'UQAM s.v.pm
Anonyme
il y a un an"Laissez ces niaiseries woke a l'UQAM s.v.p"
Vous oubliez McGill.
Le wokisme a vocation à devenir une arme idéologique supplémentaire dans l'arsenal des pompeux juristes anglophones (ou anglophile) qui méprisent depuis toujours le Québec francopĥone, et c'est pourquoi il fait florès à McGill.
Pour l'instant, il y a dans les tribunaux administratifs et les ordres professionnels un contingeant croissant de woke qui font avancer cet agenda, mais quand la génération woke aura sont 10 ans de pratique attendez-vous à un déferlement à la C.S., puis à quelques woke triés sur le volet pour la CA et la CSC. Là, ce sera dangereux.