La Cour suprême n’entendra pas Nadèje Merceus

Agence Qmi
2015-06-11 14:22:00

Nadèje Merceus, toxicomane au moment du crime et qui se prostituait pour nourrir sa dépendance, avait été condamnée à une peine à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 14 ans.
Au procès, la Couronne avait soutenu que les coaccusés avaient attaqué la victime, qui leur avait livré de la drogue, et qu’ils s’étaient entraidés pour faire disparaître le corps.
Jimrattie est mort des coups de marteau qui lui ont été assénés à la tête. Des restes de la victime ont été trouvés par les policiers dans des sacs à ordure dans le véhicule de Côté. Les coaccusés ont chacun avancé la thèse que l’autre était l’unique auteur du meurtre.
Devant la Cour d’appel du Québec, Nadèje Merceus a notamment affirmé que le verdict était déraisonnable, et elle a aussi dénoncé le refus du juge de première instance d’accueillir sa requête pour des procès séparés.
Merceus a en outre indiqué que le juge n’a pas tenu compte du fait qu’elle n’avait pas d’antécédent judiciaire et qu’il n’était pas nécessaire d’imposer un aussi long délai, afin de lui permettre de se réadapter.
La Cour d’appel du Québec avait maintenu la décision du tribunal inférieur, précisant notamment que l’accusée n’a pas convaincu les juges qu’elle avait pu subir une injustice en raison de la preuve avancée contre elle.
La Cour d'appel a ordonné la tenue d'un nouveau procès pour Michel Côté relativement à l'accusation de meurtre non prémédité.