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Pourquoi ils le méritent?

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Camille Dufétel

2023-10-11 15:00:00

Le Barreau du Québec a récemment dévoilé les noms des 15 avocats émérites de 2023… Qu’ont-ils fait pour le mériter?
Mes Caroline Biron, Steeves Bujold, Karine Chênevert, André Comeau et France Houle. Sources: LinkedIn, DHC Avocats et Université de Montréal
Mes Caroline Biron, Steeves Bujold, Karine Chênevert, André Comeau et France Houle. Sources: LinkedIn, DHC Avocats et Université de Montréal
Les distinctions honorifiques Avocats émérites de l’année 2023 seront décernées lors d’une soirée prévue le mercredi 15 novembre 2023 aux Salles de bal Le Windsor. Cette distinction permet à tout membre qui la détient d’adjoindre après son nom l’abréviation « Ad. E. ».

Petit tour d’horizon des points forts et des faits marquants de chacun.

À Montréal

Me Caroline Biron est associée chez Blakes après 20 ans chez Woods, où elle a été associée directrice durant plus de quatre ans. Elle travaille depuis plus de 30 ans dans les domaines du droit commercial et des sociétés, du droit de l’emploi et du litige civil.

Elle est considérée comme une plaideuse de premier plan et est membre du Litigation Counsel of America, une société honorifique de plaideurs admis sur invitation seulement.

Elle estime que c’est sa passion pour la profession d’avocate de litige, son engagement dans l’excellence et sa persévérance qui lui ont permis de se démarquer.

Me Biron cite à Droit-inc son engagement et son leadership, particulièrement envers l’avancement des femmes dans la profession.

Me Steeves Bujold est associé au sein du bureau de Montréal de McCarthy Tétrault et leader du groupe litige pour la région du Québec. Cela fait plus de 22 ans qu’il travaille pour ce cabinet. Il a une pratique en litige diversifiée ainsi qu’une expertise de pointe en droit de la santé, en responsabilité médicale et pharmaceutique, ainsi qu’en droit professionnel.

S’il s’est démarqué tout au long de sa carrière, c’est notamment selon lui grâce au support de son cabinet, qui l’a amené à son poste de chef du groupe litige pour le Québec et également à gravir les échelons de l’Association du Barreau canadien jusqu’à la présidence.

« Un rôle passionnant et gratifiant qui m’a permis d’aller à la rencontre d’autres juristes à travers le Canada et de les représenter à l’étranger », pointe-t-il auprès de Droit-inc.

Me Bujold estime aussi que les sages conseils de nombreux mentors l’ont inspiré et amené à se dépasser. Pour lui, les parcours professionnels d’excellence ne sont pas des lignes droites « mais des chemins sinueux qui, pour ceux qui persévèrent, débouchent sur de belles réalisations ».

C’est pourquoi il conseille aux jeunes avocats d’avoir confiance, de faire preuve de respect et de générosité dans toutes leurs interactions, « ce qui permet de bâtir un réseau solide et authentique ». Il leur suggère également d’être patients et indulgents envers eux-mêmes.

Me Karine Chênevert est pour sa part associée chez BLG, où elle travaille depuis douze ans, après une expérience de près de trois ans chez Osler.

La Barreau 2005 possède une vaste expérience dans plusieurs domaines du litige, notamment en matière d’actions collectives, de conflits entre actionnaires, de gouvernance, de concurrence, de valeurs mobilières, de protection des renseignements personnels, de protection des consommateurs ainsi que dans les recours extraordinaires, tels que les injonctions, comme le rappelle son cabinet.

Contactée par Droit-inc, elle estime que c’est son esprit d’équipe et le respect des autres qui lui ont permis de se démarquer. Elle se dit fière de son parcours professionnel mais aussi de toutes ses autres implications, que ce soit auprès du Collège des administrateurs ou des divers organismes à but non lucratif qu’elle a pu accompagner.

« Je suis honorée par cette reconnaissance, mais surtout touchée que des gens autour de moi aient pris le temps de déposer ma candidature », note-t-elle.

Me André Comeau, Barreau 1973 chez DHC Avocats, offre son expertise à l’ensemble des acteurs du monde municipal partout à travers le Québec.

Fort de 50 ans d’expérience, il explique à Droit-inc que dès l’université, il souhaitait faire du droit public et être au service de la communauté.

« Finalement, c’est auprès des municipalités du Québec et autres organismes publics que j’ai agi comme conseiller et plaideur, explique-t-il. Même s’il s’agit d’un rôle parfois obscur, j’ai le sentiment d’avoir bien guidé ces organismes, dans la réalisation de nombreux projets utiles aux citoyens des grandes villes et des plus petites et ce à travers un cadre législatif énorme et complexe qui n’a cessé d’évoluer au fil des ans ».

L’avocat précise que plusieurs collègues, des mentors, l’ont inspiré à pratiquer la rigueur professionnelle, la persévérance, la détermination, la patience, la cordialité et la bienveillance, comme feu Me Jacques Viau et feu Me Gilles Hébert, ainsi que des maires, des élus ou des officiers municipaux.

Il dit aujourd’hui partager ces valeurs aux avocats de la relève, chez DHC avocats, ou ailleurs.

Il estime que le mérite de cette reconnaissance du Barreau doit aussi être partagé avec l’équipe de DHC avocats, composée d’une trentaine d’avocats en plus du personnel administratif.

Me France Houle est doyenne de la Faculté de droit de l’UdeM depuis 2019. Elle y a été professeure adjointe dès 1999, et professeure titulaire dès 2011. Barreau 1989, elle a développé une expertise reconnue en matière de droit administratif, droit de l’immigration et du droit réglementaire. Me Houle s’intéresse par ailleurs aux systèmes migratoires et professionnels.

Entre 2015 et 2019, elle a agi comme vice-doyenne à la réforme des programmes et à l’administration des études du 1er cycle.

L’UdeM rappelle qu’avant de joindre la Faculté de droit, elle a notamment travaillé comme conseillère juridique au sein de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié et de l’Association du Barreau canadien.

Mes Jean Lanctôt, Pierre B. Meunier, Douglas Mitchell et Nicholas St-Jacques. Sources: Lanctôt Avocats, Fondation Espace pour la vie, IMK et Le Groupe Nouraie
Mes Jean Lanctôt, Pierre B. Meunier, Douglas Mitchell et Nicholas St-Jacques. Sources: Lanctôt Avocats, Fondation Espace pour la vie, IMK et Le Groupe Nouraie
Me Jean Lanctôt a fondé Lanctôt Avocats en 1993. Le cabinet d’avocats œuvre surtout en droit professionnel et disciplinaire, son équipe est notamment reconnue pour son expertise en représentation de bureaux de syndic et d’ordres professionnels.

« J’estime avoir eu la chance d’évoluer dans un secteur du droit qui m’a comblé pendant plus de 37 ans, écrit-il à Droit-inc. En effet, le droit professionnel et disciplinaire, propulsé par l’adoption du Code des professions il y a 50 ans, a connu un essor considérable et continue son évolution alors que s’amorce des travaux de modernisation initiés par la ministre LeBel ».

Il croit y avoir contribué par les nombreux dossiers qu’il a pilotés et plaidés, représentant de nombreux syndics d'ordres professionnels qui étaient ses clients.

« Il y a trente ans, j’avais pris la décision de quitter le cabinet de Québec qui m’avait engagé et avec qui j’ai pu faire mes premiers pas en droit professionnel. Je tiens d’ailleurs à remercier mon mentor de l’époque, L’Honorable Bernard Godbout, aujourd’hui juge à la Cour supérieure. Le cabinet que j’ai fondé à Montréal compte aujourd’hui huit avocats et continue d’œuvrer majoritairement en droit professionnel. »

S’il croit avoir souvent plaidé dans des affaires qui ont marqué le droit professionnel et disciplinaire, sa plus grande fierté a toujours été la grande fidélité de ses clients et ma contribution à la formation de jeunes avocats, dans son cabinet ou en dehors.

« Mon implication comme professeur à l’École du Barreau a toujours été également une source importante de fierté pour moi », ajoute-t-il.

Me Pierre B. Meunier a fondé le groupe Énergie, Environnement de Fasken au Québec et s’est spécialisé en droit environnemental. Barreau 1967, il a par ailleurs été membre du groupe de pratique Relations gouvernementales et règles d’éthique du cabinet au Québec. Il avait rejoint Fasken, où il ne travaille désormais plus, en 1989.

Il a aidé ses clients « à gérer des crises liées à des enjeux environnementaux ou de santé publique, à obtenir des autorisations environnementales, à réaménager des terrains contaminés (soit par analyse de risque, soit par réhabilitation selon des critères), ainsi qu'en matière de changements climatiques et de transactions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre », note par exemple Best Lawyers.

Il a occupé plusieurs postes importants au Québec, est-il aussi rappelé à son sujet, puisqu’il a été vice-président fondateur de la Commission des services juridiques, directeur du Centre communautaire d’aide juridique de Montréal, président de l’Office de la protection du consommateur, sous-ministre en titre du ministère de l’Habitation et de la Protection du consommateur et sous-ministre en titre du ministère de l’Environnement.

Me Douglas Mitchell a fondé IMK en 1997 avec feu Colin K. Irving. Il se spécialise notamment en litige des affaires et en droit constitutionnel et administratif, sans compter qu’il agit aussi comme arbitre dans de nombreux dossiers.

Au cours de sa carrière, Me Mitchell a piloté des dossiers complexes, participé à des procès médiatisés, conseillé des clients sur des enjeux délicats et joué un rôle déterminant dans des gestions de crise afin d’éviter ou de régler des litiges, est-il rappelé à son propos.

« Il a agi entre autres pour la juge en chef du Québec et le Conseil canadien de la Magistrature et il a plaidé à plusieurs reprises devant la Cour suprême du Canada, note son cabinet. Il a de plus été désigné amicus curiae par la Cour d’appel du Québec et la Cour suprême du Canada ».

Me Nicholas St-Jacques pratique en droit criminel, pénal et disciplinaire au sein du Groupe Nouraie. Il plaide régulièrement devant tous les tribunaux de première instance et d’appel, ainsi que devant les comités de discipline d'ordres professionnels, est-il rappelé à son sujet.

Il dit à Droit-inc avoir été surpris de recevoir cette distinction puisque sa conjointe, Me Lida Sara Nouraie, a soumis sa candidature à son insu. Ses qualités de plaideur, son intégrité, sa détermination et son sens de l’implication ont notamment été mis à l’honneur.

Il rappelle avoir eu l’opportunité de représenter des clients dans de nombreux procès d’envergure et/ou très médiatisés en matière criminelle, notamment dans une grande proportion des dossiers impliquant des enquêtes de l’UPAC. Il a aussi eu l’occasion de plaider à neuf reprises à la Cour suprême du Canada.

« Depuis le début de ma carrière en 2008, j’ai toujours misé sur l’excellence professionnelle et le dépassement de soi tout en maintenant un équilibre personnel, précise-t-il. Je crois que nous sommes davantage capables de réaliser de belles choses comme avocat(e)s si nous nous sentons bien sur le plan personnel. J’accorde ainsi une grande importance au temps passé avec mes trois petites filles, ma femme et le reste de ma famille ».

Il met aussi en avant son implication au sein du Projet Innocence Québec, où il représente avec d’autres avocats des personnes clamant être victimes d’erreur judiciaire et ayant épuisé tous leurs recours judiciaires.

Mes Patrick Gingras, Michel Paradis, Robert Pidgeon et Mario Welsh. Sources: LinkedIn, TCJ, Cain Lamarre et BCF
Mes Patrick Gingras, Michel Paradis, Robert Pidgeon et Mario Welsh. Sources: LinkedIn, TCJ, Cain Lamarre et BCF
À Québec

Me Patrick Gingras est directeur de la Direction du droit des technologies de l'information et de la propriété intellectuelle ainsi que de la Direction des affaires juridiques du ministère de la Cybersécurité et du Numérique.

Très honoré par cette distinction, le Barreau 1999 estime que « c'est notamment le résultat d’une passion pour mes champs d’expertise, d’opportunités saisies, mais surtout, d’un travail d’équipe et d’une collaboration, entre autres, avec mes collègues du ministère de la Justice, dont les juristes et les collaborateurs de mon équipe ».

Il ajoute qu’« alors que les juristes qui travaillent au sein de l’administration publique œuvrent par nature loin des projecteurs, cette distinction est une rare occasion de mettre en lumière le parcours qui peut s’entreprendre au sein de l'administration publique ».

Me Michel Paradis est associé chez TCJ. Grâce à un cabinet et des associés qui l’ont appuyé, il dit avoir pu développer un champ de pratique rare, intéressant, le droit de la copropriété. Grâce à son expérience acquise, il a pu former des milliers de copropriétaires sur la manière, légale, de mieux vivre en copropriété.

« Cette recherche de connaissances de ces personnes m’a permis de créer, avec d’autres pionniers, une association de copropriétaires qui en regroupe aujourd’hui plus de 150 000 au Québec, le RGCQ ». C’est ainsi que sa pratique spéciale en droit de la copropriété s’est développée.

« Les juges ont compris que je ne leur présenterais que des dossiers où il n’y avait plus d’alternative hors du tribunal, m’accordant ainsi une bonne réputation à cet effet, poursuit-il. Avec beaucoup plus de victoires judiciaires que de défaites, ma réputation professionnelle s’est amplifiée, assurant ainsi ma place d’associé au sein de mon cabinet qui est passé de 12 à 150 avocats depuis que j’y pratique en 1983 ».

Cette expérience lui a permis de conseiller le Barreau du Québec dans plusieurs dossiers et notamment de le représenter au sein des Comités créés par le ministre de la Justice pour en venir à la dernière grande réforme du Code civil en matière de copropriété divise adoptée dans le Projet de loi 16 de 2020, précise-t-il par ailleurs.

« J’ai finalement, après 40 ans de pratique, réussi à trouver et former des avocates de relève - extraordinaires - Mes Banville et Fortier, qui continueront à tenir le fort du droit de la copropriété au Québec au sein de mon cabinet ».

L’honorable Robert Pidgeon étant récipiendaire de la Médaille du Barreau 2023, il devient automatiquement avocat émérite. Le Barreau 1970, associé-conseil chez Cain Lamarre, a été juge de la cour d'appel et juge en chef associé de la Cour supérieure du Québec.

Droit-inc s’entretenait avec lui en 2021 dans cet article, l’occasion de revenir sur sa carrière…

Me Mario Welsh est associé chez BCF. Barreau 1984, il est un leader reconnu de la profession en matière de litige civil et commercial, de droit de la construction et de responsabilité professionnelle.

Cela fait près de 10 ans qu’il travaille chez BCF à Québec. Il était auparavant responsable du bureau de Québec d’Heenan Blaikie où il a travaillé près de 17 ans. Il a débuté sa carrière dans un plus petit bureau à Québec où il est resté 15 ans, Jolin Fournier Morissette.

« Au départ, j’ai eu la chance d’avoir un très bon mentor, qui m’a énormément inspiré, c’est Pierre Jolin, explique-t-il à Droit-inc. Il m’a donné beaucoup de latitude. »

Tout au long de sa carrière, il dit par ailleurs avoir beaucoup travaillé avec des jeunes à bâtir des équipes. « J’ai toujours cru aux équipes de travail, lance-t-il. J’ai été aussi privilégié de travailler dans des dossiers majeurs, et très rapidement. Ça implique beaucoup de temps, beaucoup d’efforts, un grand respect de la Cour mais aussi de ses collègues. »

Il a beaucoup plaidé en Cour d’appel et rappelle qu’il n’y a pas de place à l’improvisation en droit. « Il faut vraiment être prêt, il faut travailler fort, pointe-t-il. Je n’ai jamais regardé mes heures ». Rigueur et respect sont les mots d’ordre de cet avocat qui estime que tout est dans le détail.

« La beauté de notre métier, c’est qu’on apprend tout le temps, dit-il. Ça prend de la curiosité intellectuelle! »

Mes Sylvie Morin et Sarah Plamondon. Sources: Barreau du Québec et AQAAD
Mes Sylvie Morin et Sarah Plamondon. Sources: Barreau du Québec et AQAAD
Dans les Laurentides-Lanaudière

Me Sylvie Morin, Barreau 1987, œuvre depuis plus de trente ans dans la région des Laurentides, au Bureau d’aide juridique de Saint-Jérôme, et a aussi reçu cette année un Mérite du Barreau du Québec 2023.

« Sylvie Morin excelle à réconforter et rassurer cette clientèle dans le besoin, trop souvent mal informée ou ignorante de ses droits, et à lui communiquer les notions plus arides concernant ses droits », écrit le Barreau du Québec à son propos.

Lors de l’annonce des Mérites du Barreau 2023, l’Ordre a par ailleurs estimé que Me Morin, « reconnue par ses pairs pour son haut niveau d’intelligence émotionnelle », était un pilier dans son milieu en matière de droit de la santé mentale, faisant preuve dans ses dossiers « d’une délicatesse remarquable ».

En Abitibi-Témiscamingue

Me Sarah Plamondon, avocate à son compte depuis 1997, cumule plus de 20 ans d'expérience dans le Nord. Elle pratique en droit criminel et pénal tant chez les adultes que les jeunes contrevenants et se concentre aujourd’hui sur la baie d’Hudson. Elle a aussi pratiqué en droit de la famille et la jeunesse jusqu’en 2014.

Auprès de Droit-inc, elle parle de sa carrière comme « d’une vocation ». « C’est un désir d’aider, lance-t-elle. J’ai vraiment l’impression qu’on aide, là-bas. On est 30 000 avocats au Québec et il y en a seulement quelques-uns dans le Nord. Je sens l’importance de continuer ce que j’ai commencé. »

Il va de soi, d’après l’avocate, que l’éthique et le professionnalisme sont essentiels dans ce métier, ainsi que le respect du travail de chacun. Dans sa pratique auprès des communautés autochtones, elle évoque également le respect de leur culture, l’absence de préjugés et l’importance d’être humain. « En droit criminel, on n’a pas de dossiers, on a des clients ».

Elle parle aussi, dans son quotidien, de l’adaptation à la différence culturelle, à la barrière linguistique… « C’est un dur labeur, relève-t-elle. C’est beaucoup de travail. »

Me Plamondon a participé au premier rapport Gladue au Québec. Au printemps 2021, le CA de l’Association québécoise des avocats et avocates de la défense (AQAAD) nommait l’avocate pour représenter ses membres œuvrant dans le Nord du Québec.
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1 commentaire
  1. A
    A
    Brochette de très faible envergure cette année.

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