Une experte en psychiatrie légale témoigne pour la défense

Agence Qmi
2015-10-28 13:13:00

La psychiatre a rencontré l'ex-cardiologue à deux reprises en 2011, soit deux ans après la mort d'Anne-Sophie et d'Olivier. Elle n'avait reçu aucune consigne sinon que de se « faire sa propre opinion », a-t-elle précisé.
Mais avant de révéler les résultats de son expertise, le témoin a longuement été interrogé par Me Pierre Poupart de la défense sur son curriculum vitae de 47 pages. Durant une bonne partie de la matinée, la Dre Bourget a ainsi fait état de son parcours professionnel. Elle travaille actuellement au service de psychiatrie légale de l'hôpital Le Royal à Ottawa.
Elle a également donné la définition de plusieurs termes techniques utilisés en psychiatrie.
Son témoignage devait se poursuivre toute la journée. La défense a annoncé qu'il lui restait entre cinq et huit témoins à faire entendre. Par la suite, la Couronne aura deux témoins à présenter, a fait savoir le juge André Vincent aux jurés. Au total, il faut encore compter entre deux et trois semaines de procès, a précisé le juge.
Guy Turcotte, qui est accusé des deux meurtres prémédités de ses deux enfants, plaidera la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Lors de son témoignage la semaine dernière, il avait juré qu'il ne se souvenait pas avec précision des événements, se remémorant seulement quelques « flashs » du drame.
Me Redoute
il y a 9 ansComment une psychiatre peut se faire une opinion sur l'État mental d'un homme deux ans après le double meurtre!!!
C'est une vraie farce.
Anonyme
il y a 9 ansSurtout qu'à ce moment il ne souffrait justement plus du supposé problème.
Avocat
il y a 9 ansDe la même façon qu'un ingénieur peut expliquer ce qui a pété dans un avion en examinant des débris flottant dans l'océan.
Anonyme
il y a 9 ansPeur-être une expertise "académque"; un cours de psychiatrie 101 formulé de manière à faire pencher le jury. Très certainement pas une experte habile à témoigner sur l'état mental de l'accusé le soir des meurtres. Ça ne passe pas le test. Sept ans plus tard, voilà ce qu'on sert au jury et aux familles des victimes.