Que s’est-il passé en 2025?
Qu’est-ce qui a marqué l’année juridique en 2025? Droit-Inc vous propose une rétrospective dans l’univers des avocats du Québec…
Janvier
L’année a commencé avec la nomination de Me Olga Farman à titre de présidente-directrice générale du Port de Québec. Ancienne associée directrice du bureau de Québec de Norton Rose, elle a succédé à Mario Girard, qui occupait ces fonctions depuis 14 ans.
Ce départ a ouvert la voie à Me Christian Roy, qui prend désormais la tête du bureau de Québec.
Sur une autre note, le Barreau du Québec s’est invité dans le débat public en partageant ses réflexions sur la rémunération des juges.

Février
Éducaloi a souligné son 25e anniversaire le 27 février dernier lors d’un événement rassemblant près de 500 invités au Salon Richmond, à Montréal.
À Québec, l’ouverture d’un rare procès pour terrorisme a marqué l’actualité judiciaire du mois.
On vous dévoilait également les Champions 2024 des fusions et acquisitions…
Enfin, le Barreau du Québec a annoncé son retrait de la plateforme X, invoquant des préoccupations liées à l’évolution du réseau social.
Mars
Le mois de mars a été marqué par une journée de grève des avocats du Barreau du Québec, sur fond de négociations difficiles entre l’ordre professionnel et les avocats syndiqués… Devant l’impasse, une quarantaine d’avocats ont déclenché une journée de grève le 26 mars.
Le Comité électoral du Barreau du Québec a par ailleurs annoncé l’élection par acclamation de Me Marcel-Olivier Nadeau au poste de bâtonnier du Québec.
Enfin, la pénurie d’avocats a continué de faire sentir ses effets, perturbant l’accès à la justice à Maniwaki…

Avril
Le cabinet de droit des affaires BCF a renforcé son expertise en droit du travail et de l’emploi en faisant l’acquisition de Gravel² Avocats.
Côté nomination, Me Valérie Assouline a été élue par acclamation au poste de bâtonnière du Barreau de Montréal pour l’année 2025-2026.
La Cour du Québec a officiellement accueilli le Tribunal unifié de la famille, une réforme majeure du système judiciaire québécois.
Une analyse révélait également que les jugements unanimes de la Cour suprême du Canada n’ont jamais été aussi rares dans l’histoire récente du tribunal.
Mai

Une décision historique a marqué le Québec : la triparentalité est désormais reconnue. Le 25 avril, la Cour supérieure du Québec a jugé que la limite de deux liens de filiation prévue au Code civil était inconstitutionnelle.
Dans le domaine du litige, Cara Cameron s’est vue décerner le prestigieux titre d’Avocate plaidante de l’année au Québec lors du gala annuel de Benchmark Litigation Canada.
Le gouvernement provincial a été condamné à verser 164 millions de dollars. Un juge de la Cour supérieure du Québec a tranché en faveur d’un recours collectif intenté au nom de milliers de personnes détenues illégalement…
Chez Cain Lamarre, un nouveau chef prend les rênes du bureau de Montréal : après cinq ans à la tête du bureau, Me Jean-François Hudon cède sa place à Me Stéphane Gauthier.

Une union officialisée : Dunton Rainville s’est associé avec le cabinet de notaires Monty Sylvestre, marquant une étape importante dans le développement régional du cabinet à Sherbrooke, en Estrie.
Un juge du Tribunal administratif du Québec a été suspendu pour la deuxième fois après avoir adopté une attitude qualifiée de « vexatoire, blessante et humiliante » envers une avocate plaignante.
Du côté des nominations : chez Osler, Sandra Abitan cède la direction du bureau de Montréal à François Paradis, après huit années à la tête du bureau. Andrée-Anne Perras-Fortin prend, quant à elle, la direction du bureau de Québec chez Robic.
Juillet
La Cour suprême du Canada a annulé la tenue d’un second procès pour un Québécois, marquant un développement important dans le dossier.
Le mois de juillet a également été marqué par la nomination de Me Stéphanie Vallée, ex-ministre de la Justice du Québec, en tant que présidente du conseil d’administration d’Éducaloi.
Enfin, après une carrière exceptionnelle au sein de la magistrature québécoise, Me Lucie Rondeau a fait un retour remarqué à la pratique privée…

Le cabinet Miller Thomson a réalisé un coup stratégique en intégrant Sodavex, une équipe reconnue pour sa maîtrise du droit de l’environnement et de l’expropriation…
La Cour supérieure a, quant à elle, rejeté le pourvoi en contrôle judiciaire d’une juge de la Cour du Québec qui fait l’objet d’une enquête disciplinaire.
Le cabinet PFD Avocats a franchi une étape clé dans son évolution avec la nomination de Sarah-Mélanie Lambert à la tête de l’organisation, en tant que PDG et cheffe de la direction.
Septembre
La rentrée juridique a débuté sur les chapeaux de roue avec BLG, qui a accueilli une nouvelle associée ainsi que l’ensemble de son équipe, en provenance de Miller Thomson.

BENOÎT & CÔTÉ, désormais rebaptisé DÉCODE, ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec une refonte complète de son identité et de son image de marque.
Une décision inédite au Québec a également marqué le mois en tenant compte du racisme systémique.
L'Université de Montréal a subi, quant à elle, un revers devant la Cour supérieure du Québec, qui a confirmé une décision de l'arbitre de griefs Jean-Guy Ménard l'obligeant à maintenir une prime salariale de 25 % pour les professeurs de sa faculté de droit.

Plus de 180 000 $ accordés à un avocat harcelé! Le Tribunal administratif du Travail a condamné l’ex-employeur de Me Nazar Saaty à lui verser près de 182 000$ pour harcèlement psychologique et congédiement déguisé.
La relève du Barreau est-elle en voie d’épuisement? Une étude inédite a dressé un portrait du bien-être et des conditions de travail des jeunes avocats au Québec…
Amende et blâme pour usage inapproprié de l’IA : le juge Luc Morin, de la Cour supérieure, a condamné un plaideur à 5 000 $ pour manquement grave au déroulement de l’instance.
Novembre

Le Barreau du Québec a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de droit, mettant en garde contre le projet de loi 1 et ses impacts potentiels sur le système juridique.
Le Conseil de la magistrature du Québec a, quant à lui, ouvert une enquête sur un juge de la Cour du Québec à la suite de commentaires qu’il avait formulés au sujet des requêtes Jordan.
Enfin, la Cour du Québec a dû intervenir pour trancher un litige insolite concernant la garde provisoire du chien « Tokïo », adopté par un couple avant sa séparation.

Simon Jolin-Barrette accuse le Barreau de manquer de nuance : l'ordre professionnel soutient qu'il tente de « recadrer le débat » et que le ministre « fait diversion »…
Une avocate coupable de voies de fait a, quant à elle, été réprimandée par le Barreau.
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